mardi 16 février 2010

Parpaléger




Contexte


Robert Merle – Malevil


Pour les retardataires voir prognathe (En gros c’est la fin du monde… et comme on ne reste jamais sur sa faim, un monde nouveau est à (re ?)construire …)


Donc nos survivants ont survécu, mais à quel prix ? Car je vous le dis, ce fut périlleux, voire sanguin, on perdit une ou deux âmes en route, les pillards ne pouvant plus jouer au billard (tout crame pendant les fins du monde) pillèrent, lapidèrent, je vous passe les détails sordides…

Mais la brutalité n’est qu’un aspect des fins du monde.


En voici un second : la reproduction de l’espèce dans une société constituée à majorité d’hommes… (comme de par hasard, ils résistent mieux aux fins du monde, égalité des sexes : foutaises!)
Si les hommes font la loi, ils sèment le grain et protègent les biens, les femmes, elles, se chargent de faire du bien… (elles font aussi la popote) … monogamie proscrite à Malevil !
Usant de leur pouvoir, les voilà même qui parpalègent…
Une position du KamaSutra qui vous ne connaissez pas vous dites vous ?
Et bien…
Désolée : non


Définition


Ironie du sort, on ne trouve pas de « Parpaléger » dans le Robert, mais son emploi est si courant dans le roman qu’on ne peut aller à contre courant, qu’on va à sa recherche en courant.


Parpaléger : cligner des paupières
1 – du genre je l’allume en douceur, je lui fais les yeux doux, les yeux papillons;
2 – du genre je suis fatiguée, j’ai les yeux brillants qui tombent doucement de fatigue.


Mis en contexte


Jeune homme, laisse tes gros sabots au placard, allège ta besace, en somme pars pas lourd, innove et parpalège, le cœur de ces dames n’en sera que plus léger…

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